Villeurbanne : sécurité renforcée au Tonkin Février 2025
La sécurisation du quartier du Tonkin à Villeurbanne monte encore d’un cran. « On avait dit qu’on ne lâcherait pas le quartier, on ne le lâche pas », martèle le maire PS de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael. Ce vendredi 21 février, lors d’une visite sur place, la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, accompagnée des élus locaux et du directeur interdépartemental de la police nationale, Nelson Bouard, a dressé un premier bilan encourageant.
Une mobilisation policière sans précédent
Alors que le ministre délégué François-Noël Buffet était en déplacement à Lyon pour relancer le Beauvau des polices municipales, les habitants du Tonkin ont vu leur quartier sous haute surveillance. Depuis deux mois, la BST (Brigade Spécialisée de Terrain), composée de 13 agents, patrouille en continu. Et ce n’est qu’un début : 700 policiers seront mobilisés sur plusieurs semaines pour maintenir la pression sur le trafic de drogue.
« Le plan que l’on a présenté, c’est le plan de la sécurité renforcée« , a déclaré Fabienne Buccio. Objectif : reprendre le terrain aux dealers et rétablir un climat de confiance entre riverains et forces de l’ordre.
Un premier bilan chiffré positif
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- 225 interpellations en seulement deux mois,
- 5 points de deal supprimés sur les 8 recensés fin 2024,
- Une présence policière renforcée, visible et efficace.
Les habitants, qui subissaient un quotidien gangrené par le trafic de drogue, constatent un changement. « Ça se voit, ça se sent et ça se mesure« , assure la préfète, qui souligne une collaboration efficace entre citoyens et forces de l’ordre.
Une lutte sur le long terme
Si les premiers résultats sont encourageants, la bataille est loin d’être gagnée. Les trois derniers points de deal encore actifs restent une priorité. « On sait que c’est un travail de longue haleine, mais on sait qu’il est utile« , insiste Fabienne Buccio.
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Le maire de Villeurbanne, quant à lui, se félicite du respect des engagements pris : « On a fait ce qu’on avait dit qu’on ferait, les premiers résultats sont là« . Un message clair envoyé aux habitants comme aux délinquants : le Tonkin ne sera pas abandonné.
Vers une sécurisation durable ?
Cette politique de fermeté assumée s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre l’insécurité urbaine. Reste à voir si cette pression policière s’inscrira dans la durée. Une chose est sûre : la présence policière ne faiblira pas de sitôt, et les habitants du Tonkin peuvent, enfin, commencer à respirer.
