Khamzat Chimaev écarté du classement MMA russe
Le monde du MMA est en ébullition : Khamzat Chimaev vient d’être exclu du classement des meilleurs combattants russes. Une mise à l’écart qui ne passe pas inaperçue et qui suscite de nombreuses interrogations. Le combattant suédo-russo-émirati a réagi sans filtre à cette situation lors d’une conférence de l’Absolute Championship Akhmat.
Un choix politique plus que sportif ?
Jusqu’’ici considéré comme l’un des meilleurs poids moyens de l’UFC, Chimaev ne figure plus dans le top 15 des classements russes. Un oubli volontaire ou un véritable boycott ?
Son exclusion pourrait être liée à ses liens avec des personnalités politiques russes de haut rang, un jeu d’alliances qui semble s’être retourné contre lui. Autre élément déterminant : son changement de nationalité. Après avoir quitté la Suède, il a posé ses valises aux Émirats Arabes Unis, où il a rapidement obtenu un passeport. Depuis, il affirme représenter à la fois les Émirats et la Russie, un grand écart qui ne semble pas faire l’unanimité.
Interrogé sur son absence du classement, Chimaev n’a pas cherché à dramatiser :
« Je ne sais pas si je suis dans ce classement, mais j’aime être en Russie. J’aime ce pays et j’y ai souvent fait mes camps d’entraînement. S’ils veulent m’inclure, qu’ils le fassent. S’ils ne veulent pas, peu importe.«
Une déclaration qui en dit long sur son état d’esprit. Il préfère se concentrer sur ses combats et ses entraînements, notamment en Tchétchénie, où une nouvelle salle de sport a été construite à sa demande.
Un retour aux États-Unis enfin possible ?
Si l’avenir de Chimaev en Russie semble flou, un autre dossier pourrait connaître une évolution majeure : son interdiction de combattre aux États-Unis.
Jusqu’à présent, il n’a disputé que trois combats sur le sol américain, une absence prolongée en raison de sa relation controversée avec le leader tchétchène Ramzan Kadyrov. Mais selon le YouTuber Aslanbek Badaev, les choses pourraient enfin changer.
« Avec sa nationalité émiratie, Chimaev pourrait obtenir un visa pour les États-Unis. On pourrait le voir combattre pour le titre dès 2025. »
Le patron de l’UFC, Dana White, qui entretient de bonnes relations avec Donald Trump, pourrait être un atout dans cette affaire. Une opportunité en or pour Chimaev, qui cherche à solidifier son statut de prétendant au titre.
Quel avenir pour ‘Borz’ ?
Entre exclusion des classements russes et un possible retour aux USA, Chimaev se trouve à un tournant de sa carrière. Il devra faire des choix stratégiques s’il veut continuer à gravir les échelons de l’UFC sans que la politique ne vienne freiner son ascension.
Alors, verra-t-on Khamzat Chimaev combattre aux États-Unis en 2025 ? Une chose est sûre : que ce soit en Russie, aux Émirats ou en Amérique, le ‘Borz’ ne compte pas rester dans l’ombre bien longtemps.
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