|

Du Plessis – Strickland : combat décisif pour Imavov

L’UFC 312 pose ses valises à Sydney pour un duel explosif entre Dricus Du Plessis et Sean Strickland, un affrontement qui pourrait bien sceller l’avenir de Nassourdine Imavov dans la catégorie des poids moyens. Le Français, désormais n°2 de la division, pourrait voir se dessiner son futur adversaire… à moins qu’un certain Khamzat Chimaev ne vienne tout chambouler.

Une revanche sanglante en perspective

Le premier duel entre Du Plessis et Strickland, en janvier 2024, avait été un véritable carnage, conclu sur une victoire serrée du Sud-Africain par décision partagée. Un résultat contesté qui a laissé l’Américain sur sa faim. Samedi, à Sydney, les deux hommes se retrouvent pour une revanche qui promet d’être tout aussi électrique.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : Du Plessis (31 ans, 22-2, 1,83 m) est un lutteur puissant, capable d’user ses adversaires à l’usure. De son côté, Strickland (33 ans, 29-6, 1,85 m) est un striker précis et efficace, bien qu’il ait montré des failles au sol. Leur premier affrontement avait mis en lumière la domination physique du Sud-Africain, tandis que l’Américain, malgré un volume de coups supérieur (173 contre 137), n’avait pas su convaincre les juges.

Khamzat Chimaev, l’invité surprise ?

Si Nassourdine Imavov semble être le candidat légitime au titre après sa victoire éclatante sur Israel Adesanya, un obstacle de taille se dresse devant lui : Khamzat Chimaev. Le combattant invaincu (30 ans, 14-0, 1,88 m) est une véritable machine de guerre et pourrait bien court-circuiter les espoirs du Français.

Les matchmakers de l’UFC auront donc un casse-tête à résoudre, et Dana White a d’ores et déjà confirmé que Chimaev était dans la course pour le prochain combat de championnat. Imavov, lui, reste prudent : « On m’a fait comprendre que je devrais avoir ma chance. Mais s’il prend la ceinture, on devra faire ce combat. »

Une tension palpable avant le combat

Vendredi, lors de la pesée cérémonielle, l’ambiance était survoltée. Strickland, affublé d’un chapeau de cowboy, est resté impassible face aux provocations de Du Plessis, qui lui, n’a pas hésité à menacer des poings son adversaire. Fidèle à lui-même, l’Américain a sorti l’artillerie lourde en conférence de presse : « J’ai gagné la première fois et je vais gagner encore ce coup-là. Alors faisons-le, ce putain de combat, le Hollandais ! »

Du Plessis, quant à lui, joue la carte de la confiance absolue : « Profitez bien de votre chouchou, samedi soir, il sera trop tard. » Et si les deux hommes en rajoutent pour le spectacle, il est évident que l’animosité entre eux est bien réelle.

Du Plessis favori, mais Strickland imprévisible

Après Toronto, c’est au tour de Sydney d’accueillir cet affrontement explosif. Sur le papier, Du Plessis est favori, invaincu depuis son arrivée à l’UFC en 2020. Son style atypique et sa force brute lui permettent de dicter le rythme de ses combats. Mais Strickland, avec sa boxe technique et défensive, pourrait bien créer la surprise.

L’ancien champion Robert Whittaker, qui connaît bien Du Plessis, analyse la situation avec pragmatisme : « Strickland l’a perdu la première fois. Je ne vois pas ce qu’il pourrait faire de mieux. S’il ne change rien, ça va être compliqué. »

De son côté, Roberto Soldic, le dernier à avoir battu Du Plessis en 2018, met en garde : « Son style est imprévisible. Il se déplace bizarrement, mais il est très efficace. »

Une trilogie à venir ?

Si Strickland l’emporte, une belle entre les deux hommes pourrait être envisagée, prolongeant encore un peu plus l’attente d’Imavov. Mais si Du Plessis confirme sa domination, la route vers le titre pour le Français pourrait enfin se dégager… sauf si l’ombre de Chimaev ne vient jouer les trouble-fêtes.

Seule certitude : samedi soir, le spectacle sera au rendez-vous.

Lire aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *