Un citoyen espagnol enlevé dans le sud de l’Algérie
Le gouvernement espagnol a récemment confirmé qu’un de ses ressortissants a été enlevé dans le sud de l’Algérie, dans des conditions qui restent pour l’instant obscures. Cette déclaration, faite jeudi soir, met en lumière une situation préoccupante qui mobilise activement les autorités espagnoles.
Une disparition inquiétante
Selon un communiqué officiel du ministère espagnol des Affaires étrangères, des sources fiables confirment qu’un citoyen espagnol est actuellement retenu contre son gré en Afrique du Nord. Bien que le gouvernement ait assuré travailler avec diligence pour élucider les circonstances de cet enlèvement et garantir la libération de la victime, aucun détail spécifique sur l’identité de l’homme ou sur les conditions exactes de sa disparition n’a encore été révélé.
La piste du terrorisme évoquée
Les médias espagnols, dont le journal El País, ont rapporté que la victime pourrait être un homme d’environ soixante ans. Selon les premières hypothèses relayées par ces sources, l’enlèvement aurait eu lieu le 15 janvier, et l’homme aurait été capturé par un groupe affilié à Daesh opérant dans la région du Grand Sahara. Il aurait ensuite été transféré au Mali, un pays marqué par une instabilité chronique due aux violences jihadistes depuis 2012.
Un contexte qui rappelle d’autres enlèvements
Ce n’est pas la première fois que des étrangers sont ciblés dans cette région. En 2012, deux humanitaires espagnols et une Italienne avaient été libérés après avoir passé dix mois en captivité dans le sud de l’Algérie. Leur enlèvement avait été attribué à un groupe islamiste. Ces précédents soulignent les risques persistants dans cette zone où des groupes armés continuent de sévir.
Une mobilisation intense
Face à cette situation, les autorités espagnoles redoublent d’efforts pour clarifier les faits et obtenir la libération de leur citoyen. Bien que les informations restent limitées, la mention de groupes terroristes renforce l’urgence de résoudre cette affaire pour éviter un dénouement tragique.
L’enquête se poursuit, et le gouvernement espagnol reste discret sur les détails pour ne pas compromettre les opérations en cours.