Nassourdine Imavov frappe fort et éteint Israel Adesanya à Riyad
Nassourdine Imavov a réalisé l’exploit dont tout le MMA français rêvait : mettre K.-O. une légende. Samedi soir, à l’UFC Fight Night de Riyad, le combattant de la Venum Academy a terrassé Israel Adesanya dans la deuxième reprise grâce à un crochet du droit d’une précision chirurgicale. Ce succès retentissant propulse le Français vers une potentielle chance au titre.
Un combat pas comme les autres
Certes, ce n’était pas un affrontement aussi médiatisé que Ciryl Gane contre Jon Jones ni aussi chargé en tension qu’un duel face à Francis Ngannou. Mais dans l’histoire du MMA tricolore, ce Adesanya-Imavov avait tout d’un événement majeur. Il fallait un Français au sommet pour affronter une icône, et Imavov a brillamment relevé le défi.
Avec trois victoires convaincantes en 2024 face à Roman Dolidze, Jared Cannonier et Brendan Allen, le Français s’était imposé comme l’un des prétendants légitimes à un choc contre l’ex-roi des poids moyens. Préparé dans l’ombre à Rungis, sous l’œil aiguisé de Nicolas Ott, il a su répondre présent au moment crucial.
Un démarrage prudent avant l’uppercut final
Comme le veut la coutume, le combattant le moins bien classé entre en premier. Imavov, classé 5e, est apparu détendu, tandis qu’Adesanya, 2e, affichait une détermination rageuse. Dès le premier round, le Nigérian a imposé son style : frappes variées, jeu de jambes insaisissable et feintes incessantes. Mais Imavov n’a pas cédé à la pression, maintenant sa stratégie de boxe à mi-distance et d’attaques en lutte bien placées.
Les chiffres du premier round donnaient Adesanya devant (20 frappes significatives à 8), mais Imavov avait déjà montré sa ténacité en neutralisant partiellement son adversaire contre la cage. L’usure commençait son travail.
Un coup fatal et un destin qui bascule
Au deuxième round, le scénario semblait se répéter : Adesanya frappait, contrôlait la distance et esquivait. Mais le Français avait préparé son piège. Une feinte de jab a suffi pour ouvrir une brèche, et le crochet du droit d’Imavov a fait le reste. Adesanya, pourtant connu pour son esquive et sa solidité, a vacillé avant de s’effondrer. Une ruée finale du Français et l’arbitre intervenait : TKO. Une victoire nette, sans appel.
L’appel au titre retentit
Avec cet exploit, Imavov ne peut plus être ignoré. Samedi prochain, Dricus du Plessis défendra sa ceinture face à Sean Strickland. Mais déjà, le Français se positionne en premier dans la file d’attente pour le titre. Et il n’a pas hésité à faire passer son message :
« J’étais au top, j’ai battu une légende de ce sport. Ça fait deux tops 5 et deux tops 10 en un an. Je vous pose la question, mais je pense qu’aujourd’hui, je mérite la ceinture. »
Si l’histoire continue sur cette lancée, la France pourrait bien voir son premier champion unifié à l’UFC. L’attente commence.